Le 2 juillet 1778 à Genève, Jean-Jacques Rousseau, le maintenant reconnu philosophe et le jadis rebelle de sa génération, rendit son âme à celui qui lui en avait fait cadeau le 28 juin 1712
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, une des personnes qui m’a le plus enseigné sur les états d’âmes humains et leurs comportements n’existe plus depuis bien longtemps. En fait, cette personne est décédée le 2 juillet 1778. Son nom – Jean-Jacques Rousseau.
Tout a commencé, lorsqu’ennuyé dans le sous-sol paternel, je décidai de fouiller dans la bibliothèque de mon père. J’ai alors vu un livre à vieille allure et belle reliure avec pour titre « Les confessions – J-J Rousseau ». Ne sachant pas trop de quoi il s’agissait, je me mis à lire la prémisse :
Tout a commencé, lorsqu’ennuyé dans le sous-sol paternel, je décidai de fouiller dans la bibliothèque de mon père. J’ai alors vu un livre à vieille allure et belle reliure avec pour titre « Les confessions – J-J Rousseau ». Ne sachant pas trop de quoi il s’agissait, je me mis à lire la prémisse :
Du haut de mes 22 ans, un baccalauréat en psychologie tout juste complété, j’ai senti un devoir émerger en moi. Je n’étais pas certain de vouloir m’embarquer dans cette aventure, j’ai donc questionné mon père sur la teneur de ce livre. À peine avait-il prononcé les mots « introspection » et « naissance de la psychologie » que j’avais la tête plongée dans les premières pages des confessions de cet homme avec qui j’ai ensuite développé une relation très spéciale. Au début de ma lecture, j’étais aussi en cavale dans l’Ouest canadien, plus particulièrement dans la sainte ville de Banff, la ville canadienne par excellence pour un Québécois en quête de grand air, d’aventure et de solitude. Lors de mes promenades en montagne, j’avais qu’un compagnon et c’était Rousseau, et rapidement, j’ai senti différents aspects de ma personne être interpelés par les agissements et les dires de mon nouvel écrivain favori (à ce jour je n’avais jamais eu d’auteur favori).
Rousseau a pour moi toujours été un rebelle, une personne qui vivait avant son temps. Rapidement après avoir quitté son nid familial à l’âge de 16 ans, il gravit les échelons moraux et sociaux en s’entourant par hasard et la force des choses de personnes influentes… trop influentes parfois. Rousseau vivait et observait les injustices. Incapable de fermer les yeux, il voulut, avec sa grande aisance à s’exprimer sur papier, partager ces opinions avant-gardistes avec le plus de gens possible. Malheureusement pour lui, il fut condamné par le Parlement de Paris et pointé du doigt par les grands penseurs de son époque, tels que Voltaire, Bonet, Castel, Frénon et Diderot, certains étant même des amis. Il décida donc de s’exiler et étant de nature très solitaire, il se plaisait très bien de la sorte. C’est donc par ce moyen qu’il décida d’écrire ces confessions, afin de pouvoir se justifier à nous les gens du futur et ainsi sauver son image et le respect de ses écritures.
Mis à part les mésaventures de ce rocambolesque personnage, pourquoi parler dans ce blogue de Jean-Jacques Rousseau? L’entreprise d’écrire sa propre autobiographie en se détachant et en étant le plus objectif possible dans la description des faits, symbolise à son état le plus pur le principe d’introspection, qui est, d’orienter son attention vers ses propres états d’âme avec une habileté réflexive qui contrebalance les mécanismes de défense mis en place par notre « ego ». De ce fait, Jean-Jacques Rousseau devient la pierre d’assise des principes sous-jacents du blogue À CRÂNE OUVERT.
Loin de là l’idée de vous insister à lire Les confessions, je vous invite plutôt à lire quelques-unes de ses promenades en forêt. Sous le nom des Rêveries du promeneur solitaire, Rousseau rédige à la fin de sa vie neuf promenades qui sont en fait des réflexions qu’il eut durant ces multiples balades en forêt. Si jamais l’envie vous prend mais que l’intérêt vous manque, je vous suggère un petit recueil des meilleurs moments de ces promenades, aussi agrémenté d’une très belle introduction à Rousseau et ses œuvres.
Rousseau a pour moi toujours été un rebelle, une personne qui vivait avant son temps. Rapidement après avoir quitté son nid familial à l’âge de 16 ans, il gravit les échelons moraux et sociaux en s’entourant par hasard et la force des choses de personnes influentes… trop influentes parfois. Rousseau vivait et observait les injustices. Incapable de fermer les yeux, il voulut, avec sa grande aisance à s’exprimer sur papier, partager ces opinions avant-gardistes avec le plus de gens possible. Malheureusement pour lui, il fut condamné par le Parlement de Paris et pointé du doigt par les grands penseurs de son époque, tels que Voltaire, Bonet, Castel, Frénon et Diderot, certains étant même des amis. Il décida donc de s’exiler et étant de nature très solitaire, il se plaisait très bien de la sorte. C’est donc par ce moyen qu’il décida d’écrire ces confessions, afin de pouvoir se justifier à nous les gens du futur et ainsi sauver son image et le respect de ses écritures.
Mis à part les mésaventures de ce rocambolesque personnage, pourquoi parler dans ce blogue de Jean-Jacques Rousseau? L’entreprise d’écrire sa propre autobiographie en se détachant et en étant le plus objectif possible dans la description des faits, symbolise à son état le plus pur le principe d’introspection, qui est, d’orienter son attention vers ses propres états d’âme avec une habileté réflexive qui contrebalance les mécanismes de défense mis en place par notre « ego ». De ce fait, Jean-Jacques Rousseau devient la pierre d’assise des principes sous-jacents du blogue À CRÂNE OUVERT.
Loin de là l’idée de vous insister à lire Les confessions, je vous invite plutôt à lire quelques-unes de ses promenades en forêt. Sous le nom des Rêveries du promeneur solitaire, Rousseau rédige à la fin de sa vie neuf promenades qui sont en fait des réflexions qu’il eut durant ces multiples balades en forêt. Si jamais l’envie vous prend mais que l’intérêt vous manque, je vous suggère un petit recueil des meilleurs moments de ces promenades, aussi agrémenté d’une très belle introduction à Rousseau et ses œuvres.
Sur ce, je lance officiellement mon projet personnel qui est de me lancer dans la blogosphère. Depuis déjà quelques années, l’idée avait germé, mais jamais je n’avais su comment m’y prendre. Je remercie mes amis/collaborateurs d’avoir aimé mon idée et de m’avoir encouragé à la poursuivre.